Mixité des bénévoles: élargir les profils
Comment susciter l’implication de tous (jeunes, exclus, demandeurs d'emploi…) ?
D’après une étude de la Fondation de France sur l'isolement des Français « 26% des personnes interrogées se sentent exclues, abandonnées ou inutiles. L’avancée en âge est un facteur aggravant de cet isolement. [...] Le taux de cet isolement augmente régulièrement avec l’âge : 7% de personnes isolées chez les 15-25 ans, 11% chez les 25-39 ans et 12% de 39 à 69 ans. La précédente enquête en 2014 avançait, elle, le chiffre d’une personne de plus 75 ans isolée sur 4 » (En savoir plus)
Face à cela, le bénévolat est un facteur fondamental d’intégration, de cohésion sociale et de solidarité. Il aide à développer la confiance en soi et en l’autre, à l’échelle des individus, mais aussi plus largement, il contribue à la construction d'une société démocratique et au dialogue interculturel. Il est donc important de le promouvoir et de développer des mesures incitatives pour encourager les gens à s'engager dans l'associatif. Ces sensibilisations doivent viser en particulier les personnes pour lesquelles l’insertion sociale, professionnelle ou encore culturelle est difficile : les moins de 25 ans, les personnes marginalisées (sans ressources), les personnes en recherche d'emploi, les handicapés ou encore les migrants (et notamment les nouveaux arrivants)… Les associations doivent quant à elles accueillir au mieux ces bénévoles, qui en donnant de leur temps, viennent aussi se reconstruire. Le bénévolat contribue souvent à leur « remettre le pied à l’étrier », et n’est-ce pas l’objet même de très nombreuses associations ?
Ainsi l'association doit veiller à bien accompagner ses bénévoles pour favoriser leur intégration dans l'association. Voici quelques préconisations simples :
- Clarifier ce que l’association attend du bénévolat, ce concept pouvant se référer à des aspects différents en fonction des personnes.
- Définir des accords clairs entre le bénévole et l’association afin de créer un lien de confiance.
- Définir des objectifs simples afin que tous puissent participer et des intérêts communs pour souder les équipes.
- Organiser des moments conviviaux ouverts à tous afin de favoriser les liens sociaux entre les bénévoles, le personnel salarié, ainsi qu’avec les bénéficiaires de l'association.
- Intégrer la question de la sensibilité sociale, interculturelle ou encore intergénérationnelle, dans la formation des bénévoles, des responsables et dans la gestion de l’association.
- Lutter contre les préjugés et la stigmatisation, en favorisant la mixité sociale, culturelle, linguistique… pour atteindre les groupes les plus marginalisés, on peut faire appel à des médiateurs-relais par exemple.
- Inciter les bénéficiaires (et anciens bénéficiaires) de l’association et leur famille, à devenir à leur tour bénévole, afin de pouvoir, s’ils le souhaitent, devenir acteurs.
- Organiser, dans les plus grandes associations (ayant des moyens humains, organisationnels et financiers suffisants), un groupe de parole, un atelier d’entraide, voire une véritable cellule pour aider les bénévoles au chômage à retrouver un emploi.
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